Paroles d’écrivains au sujet des éditeurs
Naturellement, les lectrices et lecteurs manquent d'informations. Et les éditeurs trouvent toujours "un bon auteur" pour les glorifier. Le nom Rivarol renvoie malheureusement désormais à un hebdomadaire d'extrême droite alors qu'Antoine Rivaroli, dit Rivarol, fut un écrivain, né le 23 juin 1753 à Bagnols-sur-Cèze et mort le 11 avril 1801 à Berlin. Son grand-père s'appelait « Rivaroli », francisé par son père en « Rivarol » quand il s’installa en France. Donc bien avant les mineurs chers à Aurélie F ! Selon l'essayiste « les libraires éditeurs sont tous des suppôts de Satan, pour lesquels il devrait y avoir un enfer spécial. »
Naturellement, les éditeurs-distributeurs sont leurs héritiers directs en pouvoir mais non en attitude ! Vous nous parlez d'un temps d'avant la maison Gallimard !
Marcel Aymé, dans une lettre à sa sœur, le 27 juillet 1928, notait : « je mets le moins possible les pieds à la NRF. Tous ces gens normaliens ou ratés de Normale m'embêtent, gonflés de leurs diplômes au fond. » Le même analysait précédemment, en 1927 : « Rien de plus embêtant que de courir les éditeurs en faisant figure de génie méconnu ou d'incompris. C'est ridicule. » Mais le passage par un éditeur était alors indispensable pour espérer atteindre le grand public.
Léon Bloy, au sujet des éditeurs : « Race ignoble de mercantis qui voudraient s'enrichir de la souffrance d'un artiste, sans courir l'ombre d'un risque, même illusoire. Si je devenais célèbre, tous ces chiens seraient pendus à ma sonnette. »
Ya basta Aurélie Filippetti ! (infos).
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